mardi 19 novembre 2013

La diversité génétique, au sein d’une même espèce

 La diversité génétique, au sein d’une même espèce

             La diversité génétique traduit le fait que deux êtres vivants, s’ils ne résultent pas de clonage, n’ont pas le même patrimoine héréditaire. Par la reproduction sexuée, chaque individu reçoit une contribution génétique originale de chacun de ses parents : chaque individu porte donc en lui une diversité génétique. Au-delà, la diversité génétique se structure à différentes échelles : intra population, inter populations, inter espèces. Elle est l’un des facteurs permettant aux espèces de s’adapter aux évolutions de leur environnement. La diversité génétique est donc en constante évolution sous l’action combinée de nombreux mécanismes, synergiques ou antagonistes, détaillés ci-dessous. Par les mécanismes de sélection, spéciation, dérive, migration, elle est à la source de la diversité biologique en général.


samedi 16 novembre 2013

Genévrier : plante midicinale


 Histoire

Le genévrier est utilisé comme plante médicinale depuis l’Antiquité, par les Grecs et les Arabes. C’est au XIXe siècle que ses vertus antirhumatismales, digestives et diurétiques sont rapportées par François-Joseph Cazin.

 Comment la reconnaître?

Le genévrier est un arbuste qui peut atteindre 5 mètres de haut. Très répandu en Europe, il pousse sur des sols pauvres, dans des régions ensoleillées. Ses tiges brunes portent des feuilles en aiguilles et des fleurs jaunes (en avril et mai). Il faut trois ans à ses baies pour arriver à maturité. Durant cette période, elles passent du vert au bleu-noir.

 Parties utilisées

Les baies.

 Posologie

En usage interne
Contre les troubles urinaires
Décoction : Plonger 10g de baie dans 75cl d’eau, porter à ébullition et laisser bouillir 20 minutes. Filtrer. Boire 2 ou 3 tasses par jour, pendant 3 semaines au maximum.
Contre la dyspepsie
Infusion : 0,5 à 2g de baies écrasées pour une tasse d’eau bouillante. Laisser infuser 10 minutes et filtrer. Boire une tasse 15 minutes avant les repas, pendant 3 semaines au maximum.
Ou
Teinture : Diluer 10 à 20 gouttes dans un petit verre d’eau sucrée, à boire 3 fois par jour, pendant 3 semaines au maximum.

En usage externe
Contre les rhumatismes, les névralgies, les tendinites et les myalgies
Infusion : 10 à 20 cl dans l’eau du bain.
Ou
Huile essentielle : diluée à 3 à 5% dans une huile végétale. En friction 2 à 3 fois par jour.

En cas de persistance des symptômes, consultez un médecin.

 Précautions d'emploi

Les traitements aux baies de genévrier sont contre-indiqués aux femmes enceintes, allaitantes, aux personnes de moins de 18 ans, en cas de maladies des reins (néphrite, pyélonéphrite, insuffisance rénale…) et d’inflammation aiguë des voies urinaires. Un usage de plus de 6 semaines ou un surdosage peuvent entrainer diverses complications : troubles de la miction, albuminurie et douleurs rénales. Demandez l’avis d’un médecin avant toute prise.

vendredi 15 novembre 2013

Les causses de la dégradation

Les causses de la dégradation :
            Dans le climat méditerranéen ou la sécheresse coïncide avec la température élevé la végétation la plus adapté est celle qui constituer par les espèces à feuilles persistantes
            Des végétaux capable de résisté par des feuilles réduites cariasses et une écrase épaisse et compacte.
            En plus de la fragilité écologique (sensibilité du milieu) Caractéristique du milieu méditerranéen qui facilite la recteur de l’équilibre naturelle qui augmente la dégradation et qui rend irréparable les dommages causé, toute les cause directe sont dû à l’homme (ou action entropique)
-coupe de bois     
- utilisation des espèces.
-description de la végétation pour faire place au pâturage
-l’incendie   
- le remplacement de la végétation par les cultures
-dégradation des soles    
- l’urbanisation
-l’introduction des espèces étrogner
-l’intervention de reboisement mono spécifique

-introduction des espèces exotiques 

jeudi 14 novembre 2013

Facteurs de changements climatiques


           Aujourd'hui, nous ne comprenons pas totalement le phénomène des changements climatiques dits naturels ou « variations climatiques », mais il existe plusieurs hypothèses qui peuvent tenter de les expliquer

·         Les variations des paramètres et celles de la température

            Cette théorie proposée par Milutin Milankovic entre 1911 et 1941, confirmée par l'étude de l'O18, et largement approuvée par la communauté scientifique explique les cycles climatiques glaciaires / interglaciaires par les variations d'excentricité, d'obliquité et de précession terrestre.
·         Les variations de l'activité solaire
           Une autre théorie, compatible avec les autres, est celle des cycles solaires, développée par l'Allemand (Heinrich Schwabe) vers 1840, puis par l'Américain George Hale en 1906. Elle explique les faibles variations climatologiques qui ont lieu tous les 11 ans, cycle correspondant à celui des taches solaires qui ont une périodicité de 11 ans, lorsque le nombre de taches solaires est important, le soleil émet plus d'énergie (la Terre en reçoit donc plus) et donc un changement de température a lieu. Ce rayonnement influe de manière complexe sur la nébulosité (principe physique de la chambre à brouillard) et donc à la fois sur l'albédo planétaire et l'effet de serre du aux nuages et à la vapeur d'eau.

·         Déplacements des continents vers les pôles


           Pour comprendre l'influence des déplacements des continents, il faut d'abord savoir que les courants océaniques ont une influence très importante sur les changements climatiques, les continents n'ont en réalité pas d'influence directe sur le climat mais ils permettent en se déplaçant la formation ou l'arrêt des courants marins.

mercredi 13 novembre 2013

Origine et évolution des sols dans le bas de Chélif

Origine et évolution des sols dans le bas de Chélif
             L’ion sodium lorsqu’il est suffisamment abondant dans le sol, lui confère des propriétés particulières, il convient en somme de connaître les caractéristiques chimiques et physiques des diverses types de sols salés pour pouvoir leur établir un diagnostic.
            L’eau est considérée comme le facteur principal du dynamisme de la salinisation. 

a-Origine primaires 
           Dans les grandes plaines de l’A1gérie Ouest, qui sont constituées en sols alluviaux dont le matériau original étant plus ou moins salé.
            L’origine sédimentologique et continentale de sel s’explique par la présence des effleurements géologiques salifères dans les bassins versants.

            b- Origine secondaire

            Ce sont les eaux des nappes et les eaux des oueds assez minéralisées qui vont contribuer à l’extension de la salinité d’ou l’influence de cette dernière sur les espèces végétaux.

mardi 12 novembre 2013

ensemble pour la protection des forets


- La dégradation des milieux naturels

- La dégradation des milieux naturels

Ces impacts concernent surtout les dégâts environnementaux non compensés des routes, aménagements hôteliers, urbanisme touristique, ports, marinas, golfs, pistes de ski, parkings, pollution lumineuse, etc. et sont liés à la consommation de ressources naturelles pas ou peu renouvelables et à la sur fréquentation ou destruction d'habitats et milieux naturels ou terres cultivables.
Par exemple :

l action de l'homme



samedi 9 novembre 2013

La pollution de l’écosystème marin en Algérie

- La pollution de l’écosystème marin en Algérie

         En Algérie, l’essentiel de la production industrielle est concentre sur le littoral. Divers industries rejettent des déchets chargés en métaux lourds. On notera l’usine de traitement électrolytique de zinc à Ghazaouet, le complexe de liquéfaction de gaz situé dans la zone industrielle d’Arzew, le complexe de papeterie de Mostaganem.
Dans la région centre du pays, Oued el- Harrach draine les rejets de l’atlas Blidiéen et traverse la zone industrielle d’Oued Smar.
            Centaines de tonnes de mercure sont extraites chaque année des mines d’Azzaba (Est du pays et fait de L’Algérie un des grands producteurs mondiaux de ce métal.
            Dans son ensemble, la cote Algérienne de meure moins touchée par les polluants métalliques par rapport aux cotes occidentales.

Caractéristiques du climat méditerranéen

Caractéristiques du climat méditerranéen
            Le climat méditerranéen est caractérisé en général par des hivers doux et des étés chauds et secs, néanmoins des microclimats se créent selon le relief et l’exposition aux vents, et une végétation d’une grande diversité (Pins, Chênes, peupliers, cèdres....), l’olivier la symbolise.
• Les températures, on enregistre généralement une faible amplitude diurne (5° Cà 10° C), avec un été des températures diurnes de l’ordre de 25°C à 30°Cet des températures nocturnes voisines de 20°C à 23°C.
• L’humidité, la tension de vapeur d’eau est élevée en été (20 à 29mmhg. L’humidité constitue la principale source d’inconfort de ce type de climat.
• La vitesse  du vent pendant la journée est relativement faible en été (2 à 3m!s), elle descend le soir à I .5mJs et est à peu prés nulle la nuit.
• La quantité des précipitations, dépend de la latitude et décroît du nord vers le sud (500mni/an), les pluies se concentrent selon les périodes de quelques jours, sous une forte intensité et sont souvent accompagnées de tempêtes et de fortes vitesses de vent.

- La prévention des risques majeurs

- La prévention des risques majeurs
Ø  les séismes et risques géologiques.  
Ø  les inondations.
Ø  les risques climatiques.
Ø  les feux de forêts.
Ø  les risques industriels et énergétiques.
Ø  les risques radiologiques et nucléaires.
Ø  les risques portant sur la santé humaine.
Ø  les risques portant sur la santé animale et végétale.
Ø  les pollutions atmosphériques, telluriques, marines ou hydriques.

Ø  les catastrophes dues à des regroupements humains importants. 

vendredi 8 novembre 2013

La conservation des sols et la lutte contre la désertification,

- La conservation des sols et la lutte contre la désertification,
            Dont l’objectif est de protéger et valoriser les sols, par des pratiques de culture d’élevage ou d’aménagement adaptées, capables d’assurer sa pérennité et sa transmission aux générations futures.


mardi 5 novembre 2013

la valeur de la biodiversité

valeur récréative
            La biodiversité permet un meilleur contact avec la nature, pour tous gratuitement dans un  environnement proche et lors des loisirs tels que la cueillette des champignons, l’observation des oiseaux, les spots de pleine nature .... Mais elle est aussi de plus en plus valorisée lors d’activités plus  organisées et rentabilisées.
Ecotourisme séjours de chasse ou de pêche, voyages d’observation de la nature... Cette valorisation économique est un atout pour mieux protéger les écosystèmes et leur biodiversité.

 valeur esthétique et culturelle
            Elle est perceptible par beaucoup pour les espèces les plus visibles (les vieux arbres, les cigognes, les grands mammifères ...) et par les plus avertis pour toutes sortes d’organismes plus. Discrets. Elle est en outre largement appréciée à l’échelle des écosystèmes, dans le cadre du paysage : forêt feuillue morvandelle ou conifères alignés, prairies ou champs de maïs, bocages, ou terrains dénudés ...). 

La biodiversité en tant que ressource (ou matière première)


             Les espèces, notamment végétales, mais aussi les molécules très diverses fournies par des organismes constituent des ressources essentielles pour subvenir aux besoins humains dans plusieurs domaines:
- L ‘alimentation : elle dépend en partie de la consommation directe d’espèces sauvages, provenant majoritairement des mers mais aussi, dans de nombreux pays tropicaux, des savanes et forêts. L’autre partie est fournie par la biodiversité cultivée, grâce aux très nombreuses variétés de plantes et d’animaux sélectionnées depuis les débuts de l’agriculture (c’est-à-dire il y a environ 10 000 ans).
- L ‘énergie : le bois de chauffe, par exemple, connaît aujourd’hui un regain d’importance dans les pays développés et représente une ressource essentielle dans les pays en développement .
(A cela s ajoute bien sûr son utilisation industrielle pour le papier, la construction...).
-La pharmacie : L’industrie pharmaceutique mondiale produit surtout des composés mais en utilisant largement les principes actifs extraits d’espèces sauvages, qui sont souvent les plantes (pour l’aspirine par exemple qui est dérivé du saule), ou bien des moisissures
(La pénicilline) et les plantes médicinales restent importantes dans les pays en développement.
- L’industrie : par exemple, l’utilisation des microorganismes pour préparer ou conserver des fromages, vin, ...) est anciennement connue. Leur emploi industriel dans le domaine des biotechnologies, pour produire notamment des substances à usage pharmaceutique, voire pour  participer à la dépollution de sites contaminés est plus récent, mais en plein essor. Les microorganismes ainsi utilisés sont des bactéries, levures ou moisissures, ils ne représentent que quelques centaines d’espèces parmi les quelque 100 000 existantes.

Valeur de la biodiversité

. Valeur écologique
            Les espèces jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des écosystèmes, aussi bien en milieu « naturel » (forêt, océan ...) que dans les territoires très artificialisés (cultures, prairies), participant ainsi au maintien de conditions environnementales nécessaires à notre survie. Les plantes vertes, (chlorophylliennes), assurent la plus grande partie de la production biologique, en fabriquant la matière organique dont tous les autres organismes vont dépendre. Elles participent aussi à l’évaporation, donc au cycle de l’eau et à la régulation du climat. Les micro-organismes (bactéries, champignon) assurent quant à eux la dégradation de la matière organique, de sorte que ses constituants redeviennent consommables par les plantes : ce recyclage permet le fonctionnement des grands cycles de la nature : du carbone, de l’azote, du phosphore... Les animaux se partagent la ressource végétale, consomment mais aussi disséminent les plantes, et ainsi régulent les écosystèmes et entretiennent en particulier leur stabilité.
            La diversité génétique est tout aussi importante. D’une part elle permet l’adaptation génétique des espèces aux conditions locales de leur habitat. D’autre part, cette variabilité génétique permet une réponse de la population à des changements de l’environnement, tels que .des aléas climatiques ; elle fonctionne un peu comme une « assurance sur l’imprévu» face aux modifications qui peuvent survenir de manière brusque et aléatoire (nouvelles maladies, changements climatiques, changements de pratiques humaines...), favorisant la stabilité des écosystèmes

Biodiversité et valeur patrimoniale des communautés forestières méditerranéennes


             Les résultats les plus significatifs d’une étude récente, utilisant une approche globale quant à la biodiversité et valeur patrimoniales des communautés forestières méditerranéennes  sont résumés ci-dessous.
            Les forêts méditerranéennes, en particulier les formations caducifoliées supra méditerranéennes d’Afrique du Nord (Numidie), de Corse et de Grèce, présentent une importante richesse floristique totale (espèces accidentelles exclues). De nombreuses forêts de conifères montagnards méditerranéens, et notamment celles de Cedrus spp, et de Pinus nigra comptent plus de 100 espèces. Les seules formations méso méditerranéennes sclérophylles atteignant ces valeurs sont les structures à Quercus calliprinos du Proche-Orient. Inversement, les niveaux les plus faibles se rencontrent en particulier au sein des communautés forestières des grandes îles méditerranéennes - forêts à Acer sempervirents et Cupressus sempervirents de Crête (25 taxons), et Quercus infectoria sub sp. veneris de Chypre (27 taxons) - et en bioclimat aride, par exemple Acacia gummifèra du sud-ouest marocain (25 taxons). La richesse en phanérophytes peut être également élevée, notamment au niveau de certaines formations caducifoliées 

Le rôle de la forêt


       
- Régulation climatique
             La présence d’un foret est donc bien d’avantage la conséquence que la cause du climat local. Cependant cette foret module les données climatiques du site, et ce pour diverses raisons. Ainsi, les couronnes une maison ; des effets thermiques sont certains. Les vents sont apaisés en foret et donc l’évaporation au sein même du massif s’en trouve minimisée. En hiver, le sol forestier, isolé par la litière qui le recouvre, est moins sujet au gel qu’en espace dénudé. Par contre la neige tend à y séjourner plus longtemps qu’en plein découvert .
- Température
            La forêt exerce son influence sur les températures par le biais de :
- L’absorption de chaleur par sa biomasse aérienne.
- L’utilisation de calories par les feuilles réalisant la photosynthèse.
- L’évaporation de l’eau de rosée ou la pluie retenue à la surface des feuilles avec ses exigences thermiques. La réduction du rayonnement nocturne du fait de la présence des cimes. .
- Pluviométrie
             Au dessus d’une forêt, l’atmosphère est légèrement plus froides, ce qui peut favoriser la formation de pluie. L’effet, foret correspondant à une augmentation moyenne annuelle des précipitations de 12.5% avec de considérables fluctuations en fonction des mois de l’année.
- Teneur de l’atmosphère en gaz carbonique
             Chaque année des quantités de destruction forestières, des certaines de millions des tonnes de carbone retournant vers l’atmosphère sous forme de dioxyde de carbone avec une réduction considérable de ces surfaces follement incendiées.
            Mais on ne peut oublier au contraire, que la forêt constitue aussi un providentiel laboratoire de synthèse, l’assimilation chlorophyllienne, cette photosynthèse, réalisée par les arbres de la forêt produit du bois, une forme d’immobilisation du carbone qui ne tourne pas, normalement de sitôt à l’atmosphère. On doit donc considérer avec une grande, attention, cette forme de lutte contre l’élévation de la teneur de l’air en C02 qui à le nom de sylviculture bien conduite.
- Vent
             Ce sont la densité du peuplement et le développement des frondaisons qui déterminent l’ampleur de l’atténuation du vent sous bois, naturellement.
             Pour les essences à feuilles caduques, la saison module considérablement l’effet ce pendant que les conifères à feuillage dense et persistant sont plus particulièrement efficaces. S’il est violent en plein découvert, le vent perd considérablement de sa force au sein d’un grand massif; la grille des futés et les feuilles des chicons le freinent énormément. La rugosité d’un peuplement et en effet beaucoup plus marquée que celle d’une prairie ou de pelouse (respectivement 60 et30 fois plus. Cette aptitude à freiner le vent est d’ailleurs l’un des effets majeurs du foret sur les facteurs milieu.
- Fixation des sols et ressources en eaux
            La forêt, avec sons sous bois, constitue le plus efficace défenseur des sols en raison de la complexité du couvert végétal, allant des grands arbres au système radiculaire puissant, enserrant la terre dans un réseau solidement charpenté. Jusqu’aux plantes herbacées aux racines formant un fin lacis. Elles relient de ce fait l’eau de pluie, empêchant son ruissellement, et la restitue très progressivement; certains n’ont pas craint de comparer un foret à un lac de barrage.
- Production de bois
             Manifestement, les bois en toujours houé un rôle considérablement dans l’économie des pays. Qu’il s’agisse de bois médian, des bois de senteur, bois de couleur, de bois de teinture, ou plan des utilisations plus banales, de bois de chauffage, de construction, de charpente ou de charronnage.
             Pour ces derniers usages, on ne marque pas de distinguer des bois durs (ceux du chêne, de  l’orme de l’ébène ou de frêne) et des bois blanc (comme ceux du saule, du tilleul ou du peuplier).
             Les bois actuellement les plus recherchés se lèsent ventiler entre les bois d’industrie destinés à des emplois plus grossiers, les bois de feu pour le chauffage direct ou la préparation des braises. 

Biodiversité d’un espace naturel


            Un espace forestier est une mosaïque de compartiments stationnes qui possèdent chacun caractères écologiques propres, il caractérisé par des communautés végétales et animales dotées d’un fonctionnement spécifique, comme tout écosystème il vit et évolue en fonction des variations des différents paramètres- et facteurs auquel il est soumis.
            Les grands facteurs climatiques, tels que les variations macro- climatiques constatées à l’échelle géologique, les grands incendies, quels que soit leur origine et certains facteurs anthropiques tels que la déforestation d’espaces destinés à l’agriculture ou plus généralement aux activités économique constituent l’origine de modifications plus ou moins brutales des écosystèmes. A cote de ces aspects non forestiers, l’activité sylvicole est également susceptible d’introduire une part de variabilité significative dans l’évolution que l’on pourrait qualifié de naturelle des écosystèmes forestiers 

relation sol_végétation

aspect pédologenèse
elle est représenté par la contribution de la végétation a la formation du sol par une action physique (dissociation par poussée de racines) chimique (corrosion de la roche par les racines,et surtout apports organiques à la surface du sol)et microbiologique
aspect physiologique
équilibre entre le sol,la solution du sol et les racines des plantes;compétition entre la plante et le sol pour certaines éléments,(l'eau;;;;;;;etc)
aspect biogéographique et écologique
le sol influence la répartition des végétaux ,en effet ,l'influence des fonction physique se traduit par la liaison entre certains plantes et un type donné de texture ou de structure :espèce de roche (lithophytes);espèces psammophiles liées au sable

lundi 4 novembre 2013

l’aménagemen


            L’aménagement est une application de notion et de principe scientifique et technique à la population animale et végétale pour assuré la proximité et le bon état des espèces.
            L’aménagement est défini comme une opération d’organisation d’un espace par la modification  d’un écosystème. ). 

Les déférents types d’aménagement :
  • Aménagement forestier       
  • Aménagement steppique
  • Aménagement du territoire
  • Aménagement rural
  • Aménagement littoral

Le rôle d’aménagement :
            L’aménagement donne à la végétation  un :
Rôle protecteur :
            Conserver ou reconstituer un taux de boisement et maintenir la couverture végétale sur toute la région susceptible de dégradation la végétation.
            Maintenir la couverture satisfera un certain nombre de fonction économique (bois de constrictions d’inbistion, fabrication de papier et création de l’emploi).

Rôle pastorale :
            Les peuplements végétaux naturels sont essentiels pour l’alimentation des troupeaux.


dimanche 3 novembre 2013

Espèces et communauté végétales rares ou menacées en région méditerranéenne


             Dans les pays de la partie septentrionale du bassin méditerranéen, l’effondrement du système agrosylvopastoral multiséculaire entraîne de profondes modifications dans la structure et l’architecture des phytocènoses forestières et pré forestières, et, d’une manière générale, une maturation des peuplements forestiers En Afrique du Nord, les bouleversements écologiques induits par la déforestation et le surpâturage engendrent des dysfonctionnements graves, et les forêts en haute montagne sont particulièrement touchées. En dépit du fait que les processus écologiques et socioéconomiques varient d’une région à l’autre, les conséquences écologiques qui en résultent sont très similaires: I) dérèglements des cycles naturels de perturbations et déséquilibres écologiques engendrant des catastrophes climatiques se déroulant sur de vastes échelles; ) homogénéisation des structures et architectures des communautés végétales) perte nette de diversité biologique et banalisation de la flore) extension des xérophytes à travers l’artificialisation» des milieux qui font concurrence aux végétaux indigènes en sous-bois

Biodiversité agricole


            «Biodiversité agricole» est un terme général qui s’applique aux composantes de la diversité biologique associées à l’agriculture et à l’alimentation. Ce terme englobe aussi les composantes de la diversité biologique qui appuient les écosystèmes dont l’agriculture fait partie (connue sous le nom d’agro écosystèmes).
            La biodiversité agricole résulte:
a-de ressources génétiques végétales, animales, microbiennes ou fongiques.
b-d’organismes nécessaires au maintien de fonctions essentielles à l’écosystème agricole, à sa structure et à ses processus, comme la régulation des ravageurs et des maladies la pollinisation et le cycle des éléments nutritifs.
c-D’interaction entre les facteurs abiotiques, comme les paysages physiques ou l’on cultive la terre. Et les dimensions socioéconomiques et culturels tels les savoirs traditionnels et locaux.
             L’Algérie est considéré comme centre de diversité génétique pour plusieurs genres d espèces cultivés est d’espèce spontanées apparentées. Cependant, plusieurs espèces décrites dans le passé ce sont raréfiées ou ont disparus ; d’autre ne sont que rarement rencontrées.
             Rares sont les espèces utilisées en agriculture ou en agro-industrie. Le plus grand nombre des espèces est sous-utilisé ou négligé, à l’exception des certaines espèces comme celles l intérêt pastoral qui sont surexploite .même parmi les espèces cultivées actuellement, certaines sont. Négligés et ne bénéficient pas de l’attention nécessaire qui leur est due.
             Beaucoup de cultivars locaux et/ou de populations de terroirs pente fortement régressé, particulièrement depuis les années 1970 avec l’introduction massive de matériel végétale dit à potentiel génétique (céréales, pois chiche, espèces d’arbres fruitiers, espèces fourragères). Même les régions les plus reculées subissent la pression des introductions nouvelles. Les pertes taxons cultivés avoisinent les 51 à 66%. 

la dégradation de la biodiversité



 Urbanisation et industrialisation
          L’urbanisation et l’industrialisation au sens le plus large se traduisent par l’anéantissement de nombreux biotopes. Nul besoin d’être un écologiste chevronné pour comprendre que béton et bitume ne détruisent inéluctablement le milieu sur lequel ils sont mis en œuvre.
          Le gaspillage de ressources naturelles consécutif à la construction de cités, d’usines, de voies de communication et d’aérodromes et particulièrement apparent dans les régions de haute vocation agricole.
          Depuis l’antiquité, l’homme a pris l’habitude d’édifier les cités au coeur des. Bassins alluviaux ou dans les plaines littorales les plus fertiles. Cette pratique fut sans grandes importances tant que les populations urbaines furent de taille réduite, mais il n’en est plus de même aujourd’hui sous l’effet conjoint de I’accroissance démographiques et de l’exode rural.
          En Europe, en Amérique, mais aussi dans des nombreux pays du tiers monde se créent puis s’étendent d’immenses villes nouvelles, tandis que croissent simultanément les anciens métropoles.
          A l’heure actuelle, l’ensemble des villes du monde couvrent une surface supérieure à celle de France, celles-ci ont été édifiées sans aucune exception au détriment de meilleures terres arables de la planète et ce gaspillage scandaleux continue.

          Les villes sont menacées pari’ implantation d’autres ouvrages industriels, les centrales nucléaires pour des raisons de sécurité, les responsables de l’éIectronucléaire choisissent les caps ou les baies à très faible densité de population, parfois même, certains sites présélectionnés se trouvent à l’intérieur de réserves naturelles 

samedi 2 novembre 2013

Mesures et échelles de biodiversité

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             La mesure de la biodiversité est délicate car elle inclut les nombres d’espèces ainsi que leurs effectifs, mais aussi la variabilité génétique entre espèces (que traduisent iproximativement les nombre de familles, ordres ...) et au sein de chaque espèce (diversité interindividuelle, parfois traduite par des races, variétés ou sous-espèces, mais plus souvent mal quantifiée et peu visible) 

a. Nombre d’espèces
             Le nombre d’espèces présentes (ou « richesse spécifique ») est la mesure la plus simple de a biodiversité présente dans un espace. Le nombre de toutes les espèces vivantes est encore inconnu car certains groupes taxonomiques (insectes, algues, ...) n’ont pas été complètement inventoriés, et certains milieux restent mal explorés (forêts tropicales, abysses, ...). En restant prudent, on peut retenir les évaluations raisonnables proposées par (Lévêque 1997) de l’ordre de 1.7 millions d’espèces connues, probablement plusieurs millions inconnues (dont 8 millions f insectes, 1 à 2 millions de champignons, 45.000 vertébrés ...). Cependant, la biodiversité de certains groupes comme les Vertébrés ou la biodiversité de certaines régions, comme les pays tempérés, est beaucoup mieux connue. 

b. Echelles
            Tous ces nombres d’espèces n’ont de valeur qu’à une échelle déterminée. A l’échelle de grands territoires, les nombres d’espèces restent plutôt stables, et, pour certains groupes de plantes ou d’animaux, ont même augmenté au cours des dernières des années.

c. Diversité
             On constate partout que les espèces présentent de très fortes différences d’abondance. Certaines sont très abondantes parce que leur répartition est très large et/ou leur densité de population élevée. D’autres sont rares, en raison d’une répartition restreinte et/ou d’une faible densité. Parmi ces dernières, beaucoup étaient jadis communes ou abondantes : leur rareté actue1le représente une dégradation et un état de fragilité et peut être considérée comme un risque d extinction. Ce critère est largement pris en compte pour établir les listes d’espèces menacées

d. Composition spécifique des flores et des faunes
            Les indices décrits ci-dessus (richesse spécifique et diversité) sont des descripteurs essentiels de la biodiversité, mais ils présentent l’inconvénient de rester « anonymes» , ils ne tiennent pas compte de l’identité des espèces étudiées. Ces dernières peuvent cependant présenter des différences selon leur origine, leur mode de vie, leur valeur. Il est donc important d examiner aussi la biodiversité dans sa composition en espèces, et de chercher à savoir si les espèces sont introduites artificiellement ou non, si elle indique la qualité ou d’autres caractères du milieu, si elles présentent une valeur patrimoniale particulière, etc....      Cette approche permet de nuancer les informations fournies par les nombres bruts d’espèces et d’individus, mais elle doit être réalisée avec prudence, en raison d’un certain risque de subjectivité. 

e. Points chauds
             A l’échelle mondiale, il y a de grandes disparités dans la répartition géographiques des espèces. Certaines couvrent une grande partie du globe, d’autres n’existent que sur une petite île, ne montagne, un cours d’eau .... On désigne parfois par « réservoirs de biodiversité hot spots) des petites zones où les espèces sont particulièrement nombreuses et/ou originales.

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Les indicateurs, mesures indirectes de biodiversité

            Les indicateurs de biodiversité sont un moyen parmi d’autres d’évaluer le niveau de diversité. Ce sont des facteurs prédicateurs de telle ou telle composante de la biodiversité (par exempte du nombre d’espèces). Ils sont construits soit sur des données relatives aux organismes vivants (on parte alors un bio indicateur, soit sur des données physiques abiotiques. Leur intérêt est de simplifier les prises de données, dans l‘optique d’un suivi, par exemple.

            Nous faisons ta différence entre tes mesures de biodiversité, qui sont aussi des indicateurs, mais fondés sur une mesure directe de la diversité ou de ses composantes (richesse, abondance), et tes indicateurs de biodiversité, qui sont des mesures indirectes de facteurs la valeur est corrélée au niveau d’une mesure de diversité.

la dégradation de la biodiversité


Le pâturage
           Les zones méditerranéennes figurent parmi les plus anciennes victimes du surpâturage. La transhumance et le nomadisme ont été sont encore l’une des causes important tant de la destruction de la végétation que son manque de reconstituent. .
         La fréquentation dans la région d africaine est permanente.

Tout le long de l’année le changement est très important ; ceci va entraîner une  destruction du tapis végétal.
. Les incendies
           Le phénomène de l’incendie est plus grave dans la dégradation du milieu biotique, par conséquent il détruit les forêts la faune et la flore qui interviennent dans l’équilibre écologique. L’incendie tue les bactéries microbiennes et les champignons qui améliorent la structure du sol, il brûle les herbacées qui protègent le sol contre l’érosion.

L’urbanisation
         L’espace urbain est l’ensemble des territoires couverts par les villes et leurs proches périphéries ainsi que les territoires des centres qui, dans l’espace rural, présentent de fortes concentrations de l’habitat.
         L’urbanisme serait la discipline dont l’objectif est la mise en ordre de la ville. Dans l’usage courant, le mot urbanisme est utilisé, pour qualifier, indistinctement, le phénomène d urbanisation, les techniques urbaines et la réglementation. Ainsi, on oublie souvent que le terme urbanisme est une création récente désignant une pratique déterminée par les exigences de la révolution industrielle et du monde moderne, notamment les problèmes quantitatifs et qualitatifs que pose l’espace urbain moderne.(Maouia Saidouni, 2000)
         Urbanisation concentration croissante de la population dans des agglomérations de type urbain, elle peut s’apprécier suivant différents critères:
La densité minimum de 25 habitants par hectare comme un seuil minimum de l’urbanisation; le noyau urbain est quant à lui, défini comme étant une zone dont la densité dépasse 50 habitations sur base de la présence ou non de surfaces artificialisées. dans ce cas pour estimer l’espace urbanisé, on ajoute aux parcelles bâties, les jardins et pare, les terrains récréatifs et les chemins cadastrés.


vendredi 1 novembre 2013

Evaluer La diversité de compositions entre sites


             Nous l’avons dit lors de l’introduction : la quantification de la biodiversité ne peut se réduire à l‘approche simple des indices de diversité. En effet, une faible variation de la richesse spécifique ou de tout autre indice de diversité entre relevés, peut cacher une grande différence dans l’identité des espèces présentes dans les relevés, ou une grande différence dans l’identité des espèces dominantes. Cette information est très importante, et doit être analysée en tant que telle, en effet, à vouloir tout réduire aux seuls indices de diversité locaux, on risquerait de négliger des milieux peut-être assez pauvres en espèces, mais contenant des espèces ou des associations d’espèces particulières. Par conséquent nous présentons dans cette partie quelques techniques permettant d’appréhender la variation de composition en espèces entre les sites étudiés. Nous passerons d’une quantification globale de cette variation, à l‘échelle de tous les sites, c’est ce qu’on appelle la diversité bêta -à une représentation synthétique et graphique de la différence de composition entre sites, à l‘aide des méthodes d’ordination et de classification.

La notion de diversité

             La diversité est un concept qui nous semble familier et qui est pourtant difficile à mesurer et à interpréter
, en raison de son caractère éminemment multidimensionnel

             C’est pourquoi la diversité des écosystèmes ne fait pas partie de la biodiversité au sens strict, quoique, lorsqu’on considère un taxon, il est parfois difficile d’isoler des individus, et donc de dénombrer des abondances. C’est le cas par exemple pour les espèces qui drageonnent ou marcottent, qu’est l’individu chez  une fougère aigle s’étendant sur un hectare par ses rhizomes.

Les étages méditerranéens


1. série du jujubier (zizyphus lotus)
I. Cette formation vient sur les sols profonds souvent argileux
Il. Erme broussailleuse la strate arborescente manque. La strate frutescente est représentée par le Jujubier auquel s’associent parfois de rares Withania frutescens. Le degré de couverture est faible. La Bryone (Bryonia dioica), un Liseron (Convolvulus olthaeoides) et une Asperge (Asparagus horridus) y représentent les lianes. La strate herbacée abondante au printemps comprend notamment : des Bromes, Stipa tortilis, Microlonchus salmanticus, Melico Magnolii,Scolymus hispanicus, etc. -

2-Série de genévrier de Phénicie (juniperus phoenicea)
            Cette série vient ici sous -foi essentiellement littorale mais parfois sublittoral (Bellevue) et se  localise sur les sables dunaires glus ou moins mobiles où la concurrence avec le Thuya, et plus ou moins restreinte.
            La série du Genévrier de Phénicie existe en Afrique du Nord sous un faciès littoral dans les dunes maritimes et sous un faciès continental. Elle est éliminée du Tell (exception faite des dunes) par des formations moins xérophiles.
            La dégradation du domaine du Genévrier de Phénicie est, en général, encore plus marquée que celle du Thuya. L’homme et les troupeaux le marquent beaucoup plus de leur empreinte

3. Série de thuya d’Algérie (colitris quadrivalvis=tetraclinis articulata)
            La série du Thuya correspond à des sols secs plus ou moins rocailleux, surtout calcaires, parfois siliceux, et à climat nettement sec et chaud, doux en hiver

4. Série de l’Olivier et du Lentisque (Olea europea et Pistacia Lentiscus).
         Cette série xérophile et thermophile n’évite que les sols salés et est à peu près la seule qui puisse vivre sur les sols très argileux.

5. Série du Pin d’Alep (Pinus Halepensis).
Cette série est éminemment thermophile et xérophile. Dans les régions où, comme dans la nôtre, les précipitations sont faibles, elle s’installe sur le sol les plus variés.

6. Série du Chêne Ballote ou Chêne-vert à glands doux (Quercus ilex var. Ballota)
            Cette série est assez indifférente è la nature du sol. Toutefois, dans le domaine de la carte nous avons remarqué une prédilection marquée des peuplements vigoureux pour les grès et les sables.


7. Série du Chêne-liège (Quercus Suber)
            Le Chêne-liège est une essence calcifuge qui demande, d’assez fortes précipitations et un état hygrométrique élevé.

8. Série des bords des ceux et des lits d’Oueds.
           Très peu étendue en largeur, cette série accompagne les oueds dans leurs cours.

            La strate arborescente représentée par le Peuplier blanc (Populus alba) vient en de rares points.