. Valeur
écologique
Les espèces jouent un rôle majeur dans le
fonctionnement des écosystèmes, aussi bien en milieu « naturel » (forêt, océan
...) que dans les territoires très artificialisés (cultures, prairies),
participant ainsi au maintien de conditions environnementales nécessaires à
notre survie. Les plantes vertes, (chlorophylliennes), assurent la plus grande
partie de la production biologique, en fabriquant la matière organique dont
tous les autres organismes vont dépendre. Elles participent aussi à
l’évaporation, donc au cycle de l’eau et à la régulation du climat. Les
micro-organismes (bactéries, champignon) assurent quant à eux la dégradation de
la matière organique, de sorte que ses constituants redeviennent consommables
par les plantes : ce recyclage permet le fonctionnement des grands cycles de la
nature : du carbone, de l’azote, du phosphore... Les animaux se partagent la
ressource végétale, consomment mais aussi disséminent les plantes, et ainsi
régulent les écosystèmes et entretiennent en particulier leur stabilité.
La diversité génétique est tout aussi
importante. D’une part elle permet l’adaptation génétique des espèces aux
conditions locales de leur habitat. D’autre part, cette variabilité génétique
permet une réponse de la population à des changements de l’environnement, tels
que .des aléas climatiques ; elle fonctionne un peu comme une « assurance sur
l’imprévu» face aux modifications qui peuvent survenir de manière brusque et
aléatoire (nouvelles maladies, changements climatiques, changements de
pratiques humaines...), favorisant la stabilité des écosystèmes
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